L’une des choses que la
jeunesse congolaise a hérité de ses leaders ces 2 dernières décennies est la
médiocrité, elle a été célébrée les musiciens, établis par le système en place
et accepté avec le temps par le peuple. La plus part des
discours auxquels nous faisons face ne
sont que célébration de la médiocrité comme valeur (alors qu’elle est un
antivaleur). Etant donné que
l’excellence ne peut qu’être imitée, la question est de savoir
d’où s’inspirer, comment ou de
qui la jeunesse peut subir cette
influence positive ? Les statistiques montrent qu’environ 60% des
jeunes sont dans la rue, avec un accès
limité aux ressources productives vitales, ne participent pas au processus de
prise de décisions faute de capacités.[1]
Il existe plusieurs manières
d’exprimer son émotion ou ses idées par écrit,
voici un poème que je tire mon recueil qui sera publié dans les semaines
à venir :
L’aide a aidé
l’inde mais pas l’Afrique
Car donateurs
et dirigeants ont formé des bandes pour
détourné le frique
Ils ont le
culot de passer par les ondes
Alors qu’ils
devraient être dans les asiles psychiatriques
massacres
et ordures sont justifiés
L’excellence et
la justice sont crucifiées
Je crois en un
Congo meilleurs
Dans lequel les décisions
ne seront pas prises sur base des rumeurs
Ensemble,
faisons perdre à la médiocrité sa
primeur !!
L’état des choses actuelles prouve à suffisance l’incapacité des
leaders africains à diriger la destinée de leurs peuples vers le
développement. Les immondices ont envahi la ville de Kinshasa au point que certaines routes deviennent
impraticables sans être dans un état de
délabrement. Les fluctuations du taux de
change indique que notre monnaie perd sa valeur au fil des jours, des
tueries ne cesse de se perpétrer dans la
zone centrale de la République Démocratique du Congo.
Comme dans la plus part des
pays africains la jeunesse congolaise ne
crois plus personne ni de la majorité ni de l’opposition ni de la société
civile. D’où la célèbre phrase que les politiciens congolais emploient
souvent « Prenez-vous en charge ». Que signifie ce dicton
congolais qui semble devenir le
levier de la manipulation cette jeunesse sans raison d’espérer de la part des politiciens
qui manifestent à la lumière de tous leur motif premier du combat le lucre. Ceci signifie que la jeunesse n’a plus de
repère par conséquent elle doit se
débrouiller pour progresser dans la vie car nous (politiciens congolais)
n’avons rien pour elle. Se prendre en charge ne peut en aucun cas se
définir comme un appel à destruction des biens publics mais la lutte contre le système basé sur la
médiocrité, la complaisance et l’intimidation.
La jeunesse congolaise doit
se prendre en charge c’est-à-dire tirer
l’inspiration de ceux qui font bien les choses même quand ils ne sont pas congolais. Suivre le pas de la plus
de ceux qui sont à la tête des institutions Africaines est un échec grave et une perpétuation de la
pauvreté et du sous développement. Il n y a qu’une seule voie pour
développement de l’excellence dans nos vies c’est l’observation. A cet effet,
l’observation signifie :
·
La
lecture : elle est à la base de 80% des réussites de ceux que nous admirons aujourd’hui.
L’histoire de Ben Carson, le Neurochirurgien Américain celui a séparé pour la première
fois des bébés siamois, nous enseigne
que sa mère lui a infligé un devoir de lire 2 livres et en faire de résumé
chaque semaine et son succès comme CEO et Médecin émane du gout de la lecture.
·
Créer
des clubs de réflexion, think thank, qui sont des plateformes d’expression,
réflexion et d’épanouissement des
jeunes
·
La
jeunesse doit s’intéresser à l’activité de volontariat et à l’entrepreneuriat
Prenons nous en charge en
construisant une pensée congolaise et non en sortant dehors pour endommager les
biens publics afin que ces prédateurs puissent bénéficier d’un pouvoir qu’ils
ne méritent pas. Devenons des excellents
c’est-à-dire des hommes et des femmes qui réussissent et déploient leur
potentiel au maximum.
Sanders
ZAGABE
Chercheur en leadership
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